Pensée du soir...

A l'heur où mon état n'a il est vrai plus aucune importance, où chacun de mes pas se transpose dans une autre réalité, au sein de laquelle les convenances, us et coutumes trouvent tout leur sens, où l'identité est réelle.

Tout m'arrache le coeur au sens propre comme au figuré...

Je ne sais toujours pas comment le transposer, l'exprimer, trop de douleur, pas assez de mots...

Lui lâcher la main signifie t il le laisser partir, ma force n'a t elle aucune incidence et pourquoi ( récurrence du Petit Prince). La réalité crue et rude soit elle, elle existe.

Une autre récurrence celle de ne pas avoir la force de tout expliquer, tout justifier.

Métamorphose....

Laissons les pages se tourner toutes seules.

Je n'ai plus de mots mais j'ai trouvé les images qui retranscrivent, il n'existe pas de mot sinon des cris silencieux de douleur, de rage, d'impuissance auxquels j'ai décidé de survivre, de témoigner, de ne pas oublier.

Un jour, une trace.

Expérience extraordinaire pour un être ordinaire.

Lili